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Vice-président dans un tribunal judiciaire du centre de la France, ce juge est soupçonné d’avoir filmé une compagne à son insu lors d’un ébat sexuel et d’avoir diffusé la vidéo pour lui nuire. Cette enquête sensible, pilotée depuis Paris, a conduit à son interpellation et à une perquisition.

« Revenge porn : le coupable, c’est celui qui diffuse ! » Sur son site Internet officiel, à la rubrique prévention en matière de cybersécurité, le ministère de l’Intérieur décrit méticuleusement le phénomène de « revenge porn », lequel consiste à « rendre public, sans le consentement de la victime, des images ou propos à caractère érotique échangés dans un cadre privé ». Dans une majorité des cas, le mobile est la vengeance, à la suite d’une rupture mal acceptée par exemple. D’où le terme anglophone de « revenge ». « Ce phénomène touche particulièrement les adolescents même si tout le monde peut être concerné… », précise encore la place Beauvau. Qui ne croit pas si bien écrire… Car que dire lorsque le mis en cause est un homme de justice, un magistrat de l’ordre judiciaire qui ne peut ignorer que le « revenge porn » constitue avant tout un délit infamant ?

Lors de sa garde à vue, qui a duré près de 48 heures, le vice-président du tribunal judiciaire a fermement contesté les accusations. 

(…) Cette sombre affaire intervient la semaine de la condamnation d’un juge d’instruction financier de Marseille dans une affaire rocambolesque d’escroquerie.

(…) Le 13 juin, un ancien procureur de Cahors a comparu devant la justice pour des faits de violences conjugales à Montauban.

Rappel juridique : La garde à vue est seulement un acte d’enquête dans la recherche de preuves. Tant qu’elle n’a pas été condamnée, une personne est toujours présumée innocente, ce qui est le cas du mis en cause dans cette affaire.

Le Parisien

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