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Un an après les élections générales en Belgique, Bruxelles n’a toujours pas de gouvernement régional. Le sénateur honoraire belge Alain Destexhe voit derrière cette impasse institutionnelle une conséquence du bouleversement démographique sans précédent. Alain Destexhe est médecin, sénateur honoraire belge, dernier ouvrage paru Mayotte : comment l’immigration détruit une société , éditions Texquis, 2025.

Depuis les élections générales du 9 juin 2024, Bruxelles est plongée dans une impasse institutionnelle. La formation d’un nouveau gouvernement régional semble impossible. Les médias peinent à nommer la cause première du blocage :  un bouleversement démographique sans équivalent  en Europe occidentale.

Aux dernières élections, le Mouvement Réformateur (MR – centre-droit) est arrivé en tête, mais en raison du système proportionnel, la gauche reste majoritaire au pléthorique parlement régional (89 députés pour 1,2 million d’habitants). Après un an de tentatives infructueuses, le MR a échoué à former une coalition. C’est désormais au Parti Socialiste (PS) de prendre la main.

Pour former une majorité, le PS dépend du soutien du Parti communiste (PTB), des écologistes – laminés lors du scrutin – et de Team Fouad Ahidar, un nouveau parti islamiste qui, en campagne, séparait hommes et femmes par un rideau lors de meetings.

Depuis les années 2000, le PS s’est transformé en un parti communautariste, représentant principalement les populations marocaines et turques de Bruxelles. Cette stratégie lui a permis de conserver durant deux décennies la présidence d’une région autrefois libérale. Désormais, il est concurrencé par le PTB et par l’émergence de mouvements islamistes, dont il a fait le lit.

Sous pression de ses électeurs musulmans,  le PS a cédé sur presque tout  : port du voile dans l’administration, repas halal dans les cantines scolaires, abattage rituel, antisémitisme décomplexé. Gaza est devenu un thème omniprésent au parlement régional qui n’a cependant aucune compétence en la matière. […]

Bruxelles se transforme en une sorte de Venezuela islamisé, mêlant socialisme clientéliste, écologisme hors-sol et revendications religieuses de plus en plus intrusives. Le tout sur fond de paupérisation, d’exode des classes moyennes et d’une crise du logement qui n’est jamais reliée à une immigration sans fin.

Longtemps vitrine de l’Union européenne, Bruxelles cumule désormais tous les symptômes d’un effondrement structurel : institutions bloquées, finances publiques au bord du gouffre, chômage massif, services publics débordés (transports, écoles, hôpitaux), insécurité chronique, pression migratoire continue.

Le Figaro

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