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23 novembre 2020

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…le procès venant en appel des Pyrénées-Orientales n’aura finalement pas lieu: Redouane El Khobzy devait en effet être rejugé pour le viol d’une jeune femme de 26 ans, le 9 septembre 2016, sur le secteur du Parc des sports de Perpignan… Le 3 avril 2019, cet homme avait été condamné à la peine de 8 ans d’emprisonnement par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales.

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L’article dans son intégralité sur L’indépendant


2 avril 2019

Viol jugé aux assises des P.-O. : “Vous avez une carte de fidélité à la prison”

À 17 ans, il avait l’âge mental d’un enfant de 8-9 ans. Et un test avait révélé un quotient intellectuel de 50, qui l’inscrit à la lisière de la débilité.

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Alors, au premier jour de procès, on ne sait toujours pas si Redouane El Khobzy ne comprend vraiment rien, s’il est incapable de répondre, ou bien s’il patauge volontairement dans son passé. Lui qui n’a pas été pourvu des repères de temps, ni même de ceux d’une véritable éducation.

Né à Tanger, il est le septième de neuf enfants. Il grandit au Maroc, auprès de sa mère jusqu’à ses 9 ou 10 ans avant de rejoindre une sœur et deux frères chez leur père en France “pour aller à l’école”. Arrivé à Perpignan, c’est le déracinement total.

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108 mois derrière les barreaux

“En fait, la prison, c’est l’endroit où vous êtes allé le plus souvent. Vous avez une carte de fidélité”, le ramène le président Régis Cayrol. Car à 15 ans, Redouane El Khobzy commet son premier délit. À 16 ans, il entre en prison pour la première fois. Et entame sa trajectoire délinquante. Placé sous contrôle judiciaire, il ne respecte pas ses obligations, repart en cellule. Puis atterrit en centre ouvert à Port-Vendres avant d’agresser un éducateur et de rejoindre une maison d’enfants dans le Gers puis un autre foyer en Ardèche. En parallèle, les peines s’enchaînent, pour des forfaits dont il ne se souvient même plus mais dont il n’est jamais responsable, jusqu’à la dernière en février 2013, à 4 ans ferme.

À ce jour, il cumule ainsi 14 condamnations après avoir été interpellé sous 13 identités différentes. Et un total de 108 mois, soit près de 11 ans, passés derrière les barreaux

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…un mois après sa dernière libération, une jeune femme l’accuse de viol. Un “complot” dénonce-t-il. Soudain plus retors à défendre son rôle d’éternelle victime.

L’article dans son intégralité sur L’Indépendant


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Au 2e jour de procès pour le viol d’une jeune femme en 2016 à Perpignan, l’accusé continue à nier. Ce mardi encore, il a livré un chapelet de nouvelles versions face au témoignage immuable et poignant de la plaignante.

Pour cet homme, elle n’a même pas d’insultes. Les questions, elle les garde pour elle afin de ne pas réveiller le cauchemar. Pas un mot de trop. Ni pathos, ni haine chez cette jeune femme de 28 ans au visage rond, queue-de-cheval blond platine, en pantalon et veste de sport. Seule sa simplicité. Et sa détresse authentique qui se déverse en sanglots ininterrompus.

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Ce soir-là, en bonne copine, elle a conduit deux amis, mais aussi l’accusé et le frère de ce dernier jusqu’en discothèque en Espagne.
Au retour, elle a déposé ses passagers un à un dans Perpignan. Ne restaient plus que son voisin et Redouane El Khobzy qui, malgré ce qui était prévu, n’a pas voulu rester dormir chez lui. Alors, elle a accepté de reprendre le volant pour le raccompagner… « Il m’a dit qu’il habitait à Saint-Mathieu. Il m’a dit : “Va tout droit”. Je sentais que ça n’allait pas ».. Au Moulin-à-Vent, elle tente un demi-tour.

“Les filles, il faut les frapper sinon elles ne comprennent pas”

« Si j’avais croisé quelqu’un, je serai descendue. J’étais prête à laisser ma voiture sur place. Il a mis un coup de volant, on a failli prendre un panneau. Il s’est énervé, il a tapé dans le tableau de bord et m’a tiré les cheveux. Il disait que les filles, il fallait les frapper sinon elles ne comprenaient pas ».
La malheureuse est obligée de se garer à hauteur du Parc des sports. « Il m’a fait traverser la rue. J’étais pieds nus, j’avais enlevé mes talons pour conduire. Il m’a entraînée dans les roseaux. J’avais peur de lui. Il m’a demandé de lui faire une fellation. Il répétait : “Tu ne vas pas me laisser comme ça, je sors de prison, ça fait longtemps que j’ai pas touché une fille”.

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L’Independant

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