Les habitants du 8, rue Quivogne (Lyon 2e) vivent « parqués » chez eux. Le 20 décembre, un coup de feu a été tiré sur la porte d’un appartement. Rebelote le jour de Noël : cette fois-ci, trois impacts de balles viennent cribler l’entrée. De quoi semer la psychose. La rumeur évoque la présence d’un trafic de stupéfiants auquel se livreraient des personnes étrangères à l’habitation, dans les parkings de l’immeuble.
La peur monte d’un cran le jour de Noël, jeudi 25 décembre, lorsqu’aux alentours de 20 h 40, une nouvelle salve retentit entre les murs de la résidence sociale. « Cette fois-ci, la BAC (brigade anticriminalité) est vite intervenue. » Certains témoins rapportent des fouilles opérées sur de jeunes suspects, mais selon nos informations, aucune interpellation n’a été menée à ce stade. « Le ou les auteurs des faits ont pris la fuite », confie une source proche du dossier, affirmant par ailleurs qu’une enquête a été ouverte afin de le(s) retrouver.
En attendant, les habitants vivent « parqués » chez eux, glisse Dominique. « Depuis 3 ou 4 ans, nous constatons quotidiennement la présence de petits bouts de cartons pliés afin de maintenir la porte d’entrée ouverte. Nous avons demandé au bailleur (Grand Lyon habitat, N.D.L.R.) de faire quelque chose, par exemple de remplacer cette ouverture par une porte aimantée, mais rien ne bouge », regrette-t-elle.





