En voyant les lésions sur le dos de son élève, ce professeur de sport – qui accompagnait une classe de sixième à la piscine – a aussitôt alerté l’infirmière scolaire du collège. Qui a immédiatement effectué un signalement auprès du procureur de Meaux (Seine-et-Marne).
[…]La substitute du procureur, Myriam Khouas, a souligné « la gravité assez rare » de ces violences « extrêmes », eu égard aux traces encore visibles deux mois après. Avant de requérir deux ans de prison avec sursis probatoire.
De son côté, l’avocate de la défense Me Evelyne Janelli a souligné la difficulté de son client – né en Côte d’Ivoire et arrivé en France en 2016 – à parler de son enfance. À l’audience, celui-ci a évoqué une éducation « dure au pays », tant à la maison qu’à l’école. « On parle de coups de chicotte (NDLR : petit fouet) », a précisé son avocate.
Après délibérations, les juges ont suivi les réquisitions à la lettre. Le père de famille devra suivre un stage de responsabilité parentale, comme l’avait également requis le parquet.







