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L’analyse ADN renverse trente ans de propagande sur la « première Britannique noire » de l’époque romaine : il s’agissait en réalité d’une autochtone blanche

Pendant des années, « Beachy Head Woman » a été érigée en symbole d’une Grande-Bretagne ancienne et déjà “diverse”. Présentée comme la « première Britannique noire », elle avait même reçu une plaque commémorative célébrant son ascendance supposée africaine. Cette affirmation, reprise dans des expositions et relayée dans les médias locaux, reposait sur une reconstitution faciale la décrivant comme issue d’Afrique subsaharienne.

Mais une nouvelle étude menée par le Muséum d’Histoire naturelle de Londres et l’University College London renverse totalement ce récit. Les analyses ADN, publiées dans le Journal of Archaeological Science, ne trouvent « aucun signe de métissage suggérant une ascendance subsaharienne récente ». L’équipe conclut que la jeune femme descendait d’une population britannique locale. Une révision qui invalide définitivement des années de discours présentant ce squelette comme la preuve d’une présence africaine ancienne en Angleterre.

« Grâce à des techniques ADN de pointe, nous avons pu déterminer l’origine de cet individu », explique le Dr William Marsh. « Nous montrons qu’elle possède une ascendance génétique très proche d’autres individus de la population locale de la Grande-Bretagne de l’époque romaine. »
La reconstitution faciale, autrefois utilisée pour soutenir l’idée d’une origine subsaharienne, est désormais contredite : peau intermédiaire, yeux bleus, cheveux clairs.

La plaque du club de cricket d’East Dean, installée lorsque la narration africaine dominait, avait déjà été retirée lors des doutes apparus en 2017. La nouvelle étude confirme et amplifie cette correction : l’individu n’était ni africaine, ni méditerranéenne, mais bien une jeune femme du sud de l’Angleterre. « Nos connaissances évoluent constamment », rappelle le Dr Selina Brace, précisant que la technologie ADN actuelle permet d’écarter définitivement les hypothèses antérieures.

Daily Mail

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