Deux îlots volcaniques inhabités du Pacifique, Hunter et Matthew, font l’objet de négociations sensibles entre la France et le Vanuatu. Ces terres de 70 hectares chacune, situées à l’est de la Nouvelle-Calédonie, pourraient être cédées, suscitant alertes et inquiétudes parmi plusieurs observateurs. Selon l’analyse publiée, cette perspective représenterait un « tournant symbolique majeur » pour la présence française dans la zone indopacifique.
La question de leur appartenance oppose Paris, qui en revendique la souveraineté depuis 1929, au Vanuatu, soutenu par des indépendantistes kanaks et, plus discrètement, par la Chine. L’article rappelle que l’origine du différend territorial remonte à la fin du XVIIIᵉ siècle : l’île Matthew apparaît sur les cartes marines dès 1788, nommée par le capitaine anglais Thomas Gilbert, puis repérée de nouveau en 1798.










