La tentation de se barricader pour échapper aux incivilités et à la délinquance. À Marseille, près d’un tiers des résidences seraient totalement ou partiellement fermées (juste ouvertes en journée).
Si ces décisions peuvent faire polémique dans certains quartiers où les habitants doivent faire des détours, les propriétaires qui veulent échapper aux cambriolages comme aux deals n’ont aucun regret d’avoir fait ce choix.
Autrefois ouvert, l’accès à la cité des Chutes-Lavie est désormais fermé. Si cette décision fait polémique dans le voisinage, les copropriétaires comme Lucien sont sûrs de leur choix : “Quand on voit que les dealers s’installent dans toutes les cités, on a peur. Il y a eu de l’insécurité. J’ai un monsieur assez âgé qui habite dans la cité. Il a subi, lui, sur cinq ou six ans, à peu près sept ou huit cambriolages. On a eu un home-jacking. On peut se prémunir pour assurer notre sécurité”, affirme-t-il.
Les résidences fermées ne concernent plus seulement les quartiers huppés : aux Campanules, un temps menacées par l’implantation de deals, les habitants respirent à nouveau.
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