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11/12/2025

Un an après son agression à coups de ciseaux par un autre élève du lycée Quinet, mis en examen pour tentative de meurtre, la victime présente encore des séquelles. Sa famille est indignée du traitement qui lui est réservé. L’adolescent se reconstruisait peu à peu, avant d’être confronté à deux reprises à son agresseur.

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« Adam* ne pouvait pas parler, manger ou boire pendant un mois et demi. Et il avait un stress post-traumatique très important, il était devenu renfermé, un peu agressif », raconte sa grande sœur. « Il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé, alors qu’il était un des rares à discuter et rigoler avec son agresseur, à le féliciter pour ses dessins de manga. Il lui montrait de l’amitié car il se reconnaissait aussi un peu dans son parcours de vie. »

Puis, l’adolescent avait réussi avec la thérapie EMDR à débloquer peu à peu son trauma et allait mieux. Mais en avril 2025, convoqué par un médecin légiste pour évaluer ses séquelles, il s’est retrouvé en salle d’attente avec… son agresseur. « La famille d’Adam était paniquée, on ne comprenait pas ce que son agresseur faisait là, mais l’expert disait qu’il voulait faire une expertise contradictoire. Pour des blessures sur mon client ! Du jamais vu. C’était kafkaïen », rapporte Me Philippe Métifiot-Favoulet, l’avocat de la famille.

Le père d’Adam a vite extirpé son fils de cette situation surréaliste. « On n’a reçu d’excuses de personne », déplore sa sœur. « Et la psychologue était furieuse, ça a ruiné des mois de travail. Il allait mieux et il a revécu une deuxième fois son traumatisme. »

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Puis, à la rentrée, sa famille est alertée par des amis que l’auteur des coups de ciseaux « traîne autour des lycées ». Son contrôle judiciaire lui interdisait d’approcher du lycée Quinet et il était placé en centre éducatif fermé dans le Rhône. Personne ne s’est soucié de savoir où était désormais scolarisée la victime. Et la famille d’Adam n’a pas pu, légalement, contester l’ordonnance du juge d’instruction qui a modifié le contrôle judiciaire et a permis le retour de son agresseur à Bourg-en-Bresse, où celui-ci n’a pas la moindre attache familiale.

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Le Progrès


26/11/2024


25/11/2024

Un lycéen de 16 ans a été placé en garde à vue du chef de tentative de meurtre après avoir blessé un élève de sa classe avec des ciseaux, lundi matin à Bourg-en-Bresse (Ain), a-t-on appris auprès du parquet.

La victime a été touchée au niveau du visage et d’un bras, sans que le pronostic vital soit engagé, mais a dû être hospitalisée, selon la procureure Karine Malara.

« L’enquête devra déterminer le mobile des faits ainsi que la personnalité de l’auteur » de l’agression, un mineur étranger isolé, vivant en foyer, âgé de 16 ans, a-t-elle précisé.

leparisien.fr

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