09/12/2025
Trois étudiantes de 22 ans, agressées dans les couloirs du métro Bastille au petit matin du 6 décembre, n’ont pas assisté lundi soir à la condamnation de leurs deux agresseurs. Le tribunal correctionnel de Paris a rendu sa décision peu avant 22 heures, sanctionnant sévèrement Moussa D. et Malik N. pour des violences et des vols commis lors de cette nuit de fête qui a viré à l’attaque ciblée.
Selon les vidéosurveillance et les déclarations des victimes, un trio très alcoolisé — près de 2 g d’alcool par personne — avait encerclé les jeunes femmes. L’un d’eux aurait touché les fesses et les seins d’une étudiante, mais faute de preuves matérielles, ces agressions sexuelles présumées n’ont pas été retenues, au grand regret de Me Anaïs Mehiri, avocate des parties civiles. Moussa D., identifié comme celui qui a arraché un collier en or et volé un téléphone pour empêcher la victime d’alerter, est déjà condamné par le passé pour vol aggravé, extorsion et abus de confiance, un profil de multirécidiviste souligné dans le dossier.
À l’audience, le procureur Lucien Blanche a estimé que cette affaire « illustre tristement ce qu’est la vie d’une jeune femme à Paris », appelant à garantir la sécurité des transports. Moussa D. a été condamné à 18 mois de prison dont six avec sursis probatoire, avec incarcération immédiate. Malik N., auteur de multiples coups — poing, visage, tentatives de coups de tête, bousculades — a écopé de douze mois ferme aménageables via un bracelet électronique. Le président Didier Cocquio a rappelé que les victimes, plus petites de « 25 à 30 cm », étaient particulièrement vulnérables face à ces violences.
Les menaces évoquées — notamment la mention d’un couteau — n’ont pas été retenues, faute d’éléments probants. Après les vols, Moussa D. avait tenté de fuir vers une rame de métro, mais les étudiantes, croisées par hasard avec des invités de la même soirée, avaient pu récupérer leurs objets grâce à l’intervention de ces derniers.
08/12/2025
Aux alentours de 7h10, trois jeunes femmes de 22 ans, nées en Martinique, ont été agressées par trois individus alcoolisés dans la rame au niveau de la station Bastille, a appris Le Figaro de sources policières.
Les victimes sont descendues à la station suivante, Saint-Paul, tandis que leurs agresseurs sont restés dans la rame en direction de La Défense. Alertés, les policiers se sont rapidement lancés aux trousses des trois individus, deux de «type africain» et un de type «nord-africain», selon une source proche du dossier.
Les suspects ont été interpellés dans les couloirs de la station Châtelet alors qu’ils se dirigeaient vers la zone RER. Les trois individus ont été formellement reconnus par les victimes. Deux des mis en cause ont 22 ans, le troisième a 30 ans. Ils vivent à Gonesse (Val-d’Oise), Nanterre (Hauts-de-Seine) et Le Mée-sur-Seine (Seine-et-Marne). Le plus jeune du trio est né au Sénégal. Une enquête a été ouverte pour vol aggravé, agression sexuelle, violences aggravées et menaces de mort.
Sous la menace d’un couteau, une des victimes a dû remettre sa chaîne en or. Une autre jeune femme a reçu des coups de poing dans les côtes. Une dernière a subi des attouchements sexuels au niveau des fesses et de la poitrine avant de recevoir un coup de poing dans le cou. Les agresseurs ont également proféré des menaces de mort – «Je vais vous tuer» -, à plusieurs reprises. […]
07/12/2025
Ce samedi matin, trois hommes ont été interpellés pour avoir agressé un groupe de trois femmes qui se trouvaient dans une rame de métro de la ligne 1, vers 7 heures du matin, a-t-on appris de source policière. Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour « violences aggravées », « agressions sexuelles », « vols aggravés » et « menaces de mort ». Les investigations ont été confiées aux policiers de la Sûreté régionale des transports. L’une des victimes se serait également fait voler un collier sous la menace d’un couteau.
Dimanche soir, le parquet de Paris indiquait que « deux des individus placés en garde à vue devaient être déférés en vue d’une présentation à l’audience de comparution immédiate », ce lundi 8 décembre. Quant au troisième, il « a été laissé libre, en l’absence de charges susceptibles d’être retenues contre lui ». […]







