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Ils n’imaginaient sûrement pas leurs retrouvailles ainsi. Quand Alexandre et Léa (les prénoms ont été changés), âgés d’un peu moins d’une vingtaine d’années, se retrouvent ce vendredi 5 décembre, à Évry-Courcouronnes, l’amour est dans l’air. Léa est arrivée en Essonne pour effectuer un stage dans le cadre de ses études. Alexandre, qui vit à Narbonne (Aude), est venu lui rendre visite dans cette ville qu’il connaît bien, puisqu’une partie de sa famille y vit.

Ce premier soir, Alexandre a tout de même prévu d’aller manger au kebab du coin avec un vieux copain, vers 21 heures. C’est là que les ennuis commencent.

S’il fait vite comprendre à ses interlocuteurs qu’il n’est pas du coin ou lié à des histoires de quartiers, ses jeunes interlocuteurs « l’accrochent », sans violence mais en lui intimant de les suivre dans un bâtiment situé à proximité. « Je me dis qu’ils sont nombreux, ça ne sert à rien de faire l’homme », raconte le Narbonnais.

Ici, on le déshabille, on fouille dans sa sacoche, on lui prend ses papiers et son téléphone. On le force à retirer seulement 100 euros parce qu’il a atteint son plafond. Sous ses yeux, il assiste même aux négociations effectuées entre ses agresseurs et de possibles revendeurs du portable qui sont en ligne.

La jeune femme tombe sur le groupe en sortant de la salle de bains

« Ils voulaient que je débloque l’iCloud de mon téléphone pour enlever la géolocalisation mais je ne connaissais plus le code. Ils ont demandé au receleur si ça pouvait quand même se revendre. » Réponse négative, d’autant plus que l’écran de son iPhone est cassé.

La mésaventure ne s’arrête pas là. Quand on le libère et qu’il rejoint l’appartement où sa copine l’attend, il découvre les lieux vandalisés. « C’était vide. Ils avaient pris la télévision, le micro-ondes. Ils m’ont pris des vestes, des casquettes… », poursuit-il.

Les faits se sont déroulés sous les yeux de sa copine médusée, qui est tombée sur les voleurs en sortant de la salle de bains. « Ils m’ont dit que tout allait bien, tout était tranquille. Ils étaient là dans le plus grand calme. L’un fumait du shit, l’autre chantonnait pendant que les autres prenaient ce qu’ils pouvaient prendre », se remémore la jeune femme.

Le Parisien

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