Il aura fallu 24 heures. Seulement 24 heures pour que les policiers de Verdun identifient et appréhendent cinq jeunes présumés responsables du braquage d’un appartement, dimanche soir dernier à Verdun. « Un excellent travail des services de police, diligenté par le parquet de Verdun », souligne la procureure de la République Delphine Moncuit, qui délivre un satisfecit à la hauteur du déferlement d’ultra-violence qui s’est déroulé ce soir-là, aux contours un peu flous.
Dans un scénario rappelant le film Orange mécanique, cinq jeunes âgés de 13 à 18 ans se rendent dans un studio du centre-ville de Verdun, munis entre autres de deux pistolets airsoft, d’un marteau ou encore d’une hache.
Interpellés entre 6 h et 12 h ce mardi matin, plusieurs mineurs évoquent la volonté de braquer un point de deal lors de leur garde à vue. Une version que dément Yanis Cherkaoui, seul majeur, et qui a comparu devant le tribunal de Verdun quand les coauteurs présumés ont été déférés en vue de leur passage devant le tribunal pour enfants de Metz. Deux d’entre eux ont été placés en détention provisoire.
[…]Durant une bonne heure, il tente de minimiser sa participation à la déferlante de coups, à ce qui fait dire à une juge assesseure que la scène décrite évoque « un simulacre d’exécution ». Des victimes mises à genoux, frappées, humiliées pour quel larcin ? Une console de jeux, deux téléphones et deux sacoches. Le tout cagoulé pour certains des auteurs présumés. « Tout ça est gratuit ! » tonne la procureure de la République.
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