« Je suis en train de me branler, tu me fais jouir » : poursuivi pour quatre viols, il adresse des propositions sexuelles par smartphone à un mineur de moins de 15 ans depuis sa cellule à la prison de Béziers (34)
Un homme de 46 ans, qui sera jugé en janvier pour des viols en réunion présumés, se retrouve encore devant la justice à Béziers pour tentative de corruption de mineurs de moins de 15 ans.
Ce qui est certain avec ce prévenu, né à Béziers et âgé de 46 ans, c’est bien qu’il ne soit pas un poète. Celui-là, il ne chante pas dans l’obscurité de sa cellule pour égayer sa solitude. Non ! Nous sommes bien loin, effectivement, du célèbre “Mignonne, allons voir si la rose, qui ce matin avait éclos” de Pierre de Ronsard. Lui, c’est plutôt du brutal, de l’efficace quand il écrit à un jeune garçon : “Je suis en train de me branler, tu me fais jouir…” Voilà une partie du message sans ambiguïté qu’il aurait envoyé à sa victime via un réseau social et alors qu’il est en prison au Gasquinoy.
Poursuivi aussi pour quatre viols
La lecture de tout le message, effectuée par la présidente de l’audience est bien plus longue et ne laisse guère de doutes sur les intentions de ce détenu. Il est effectivement en prison, depuis le mois de février 2022 et, semble-t-il, pas pour des clopinettes. Non, ce prévenu devra se justifier devant la cour criminelle de Montpellier, au mois de janvier 2026 et répondre ainsi devant des magistrats de nombreux viols (quatre selon nos informations) et d’agressions sexuelles, qu’il aurait commis avec deux proches de sa famille. Des faits pour lesquels il encourt 20 ans de réclusion.
Pour en revenir à cette affaire, qui a mobilisé le tribunal de Béziers ce jeudi 4 décembre, le mis en cause est arrivé dans le box des prévenus l’air très mal à l’aise. Il a préféré, le peu de temps qu’il est resté dans la salle d’audience, tourner le dos à la salle. Il est poursuivi pour avoir, à Béziers, alors qu’il est détenu, fait des propositions sexuelles à un mineur de moins de 15 ans, en utilisant un moyen de communication électronique. Il a aussi recélé un téléphone alors qu’il n’en a pas le droit, mais aussi, refusé de livrer les codes d’accès de son appareil.
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