Tout peut prendre des proportions gigantesques en prison. Le 2 décembre 2024, un jeune homme de 19 ans a mordu deux agents pénitentiaires parce qu’il ne voulait pas se séparer de son oreiller. Réveillé pour être transféré dans un autre établissement, Rabbi Mabanza Bondeko a vrillé, car les agents refusaient qu’il emmène son oreiller.
La suite est une série de violences, de rébellion, d’outrages et de menaces. Dans le feu de l’action, deux détenus sont mordus, l’un à l’intérieur d’un coude, l’autre à la cuisse, entrainant dix jours d’incapacité totale de travail (ITT) pour l’un et deux jours pour l’autre. Le jeune homme, accusé du viol d’une jeune femme qui circulait dans la rue, a été condamné à dix années de réclusion criminelle, par la cour criminelle du Cher, en octobre 2025. Les faits s’étaient déroulés à Bourges, avenue du 11-Novembre-1918, dans la nuit du 3 au 4 janvier 2024.
Le parquet a requis deux ans de prison ferme assortis d’un maintien en détention, en plus des dix ans de réclusion criminelle. En octobre, Rabbi Mabanza Bondeko avait également été condamné à une interdiction définitive du territoire français avec un retour prévu au Congo, son pays d’origine.
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