Fdesouche

04/12/2025

Dans la nuit du 28 au 29 novembre, au pied de la rue Gabriel-Péri, les caméras ont livré la scène crue d’un guet-apens : un jeune homme encerclé, mis à terre, frappé à coups de pied et de poing, puis délesté de son téléphone et même de ses chaussures. Cinq agresseurs. Quatre mineurs. Un seul majeur. C’est lui qui se retrouve, ce lundi, face au tribunal correctionnel de Toulouse. Un des agresseurs, jeune homme de 18 ans a été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, pour une agression violente. La victime, gravement blessée, souffre de séquelles durables.

Le prévenu, 18 ans à peine, baisse les yeux. “J’ai honte. J’étais le seul majeur, j’aurais dû les arrêter“, murmure-t-il. Il reconnaît avoir pris le téléphone. “Un pote m’a dit de le faire… Je l’ai fait.” La présidente ne laisse rien passer : “Et s’il vous avait dit de le tuer ?

À la barre, la voix de la victime tremble. “J’ai pris un coup derrière la tête avec un objet métallique. J’ai cru mourir“, décrit-il. Ce jeune homme décrit le trou noir, les policiers persuadés de “le retrouver mort“, puis les séquelles qui l’enserrent désormais : traumatisme crânien, fractures, troubles de la vision. “Je ne peux plus manger solide. J’ai du mal à parler“, lâche-t-il avant que les larmes ne l’emportent. […]

La procureure décrit “une sauvagerie pure“, une attaque “en meute“, et frappe fort : le jeune majeur qualifié de “charognard” pour avoir fouillé les poches d’un garçon inanimé. Elle requiert trois ans de prison, dont deux assortis d’un sursis. […]

La Dépêche

30/11/2025

Toulouse, cœur de nuit, quelques minutes après 2 h du matin. Au niveau de Gabriel-Péri, artère fêtarde du centre-ville, une scène d’une brutalité sèche s’est déroulée en quelques dizaines de secondes : cinq individus se sont rués sur un homme, l’ont roué de coups, puis délesté de son téléphone… et d’une chaussure.

La victime, laissée inconsciente sur le trottoir, gisant au milieu des flux de noctambules, n’a repris connaissance que grâce à deux témoins qui se sont précipités pour la secourir.

Lorsque les premiers équipages de la brigade spécialisée de terrain (BST) et de la brigade anticriminalité (BAC) arrivent sur place, l’attaque vient tout juste de se produire. Les suspects sont repérés à proximité et interpellés dans la foulée. Les policiers découvrent une victime sous le choc, prise en charge par les secours avant d’être transportée à l’hôpital Purpan. Son pronostic vital n’a jamais été engagé.

La Dépêche

Agence de marketing prémonition présentation

Fdesouche sur les réseaux sociaux