Mardi 18 novembre, sur l’île de Nantes, une opération liée à une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée menée par le SDPJ du Val-de-Marne a basculé en scène de tension extrême. Les policiers de la BRI, venus appuyer les enquêteurs parisiens, ont explosé la porte d’un logement rue Sourdéac, à deux pas du tribunal, et se sont retrouvés face à un suspect encagoulé et armé. Selon les premiers éléments, il a braqué une arme de poing vers les opérateurs avant de déposer l’arme.
Les faits se sont enchaînés en quelques secondes : après avoir simulé sa reddition, l’homme s’est « emparé d’une liasse de billets de banque et [a] sauté par la fenêtre du premier étage ». Sa fuite s’est interrompue quelques mètres plus bas, lorsqu’il a percuté le sol, « blessé à la tête et visiblement ivre », avant d’être maîtrisé. Dans l’appartement, les policiers ont découvert un stock important destiné au trafic : « 710 grammes de crack, 320 grammes d’herbe, des ecstasys, du speed », ainsi que de la cocaïne et de la kétamine mises sous scellés.
La perquisition a également permis de saisir un revolver 22 LR et près de 20 000 €. Une procédure incidente a été ouverte par le parquet de Nantes. Le suspect, âgé de 28 ans, a été repris en charge par les enquêteurs du SDPJ du Val-de-Marne.
