MàJ :
La cour criminelle départementale de Saône-et-Loire l’a condamné à 10 années de réclusion criminelle. Sa détention provisoire – plus de deux ans – sera déduite de la peine. L’homme fera aussi l’objet d’une interdiction définitive du territoire français et sera reconduit en Algérie à l’issue de sa peine. (…)
Venue pour profiter du moment festif, une femme a vécu un cauchemar en l’espace de cinq minutes. Les faits remontent à juillet 2023 , lors du festival Chalon dans la rue. La victime, trentenaire, affirme avoir été agressée dans son véhicule aménagé, parlant d’attouchements, de pénétration et de viol. L’accusé, Yasine Messaoud, 25 ans, conteste toute pénétration mais reconnaît être entré dans le véhicule avant de s’être masturbé.
Agressée dans son sommeil, elle explique avoir été « extrêmement choquée » et que cet état persiste encore aujourd’hui. Deux jours plus tard, lorsqu’elle reconnaît l’homme dans la rue, elle perd le contrôle et le blesse par deux coups de couteau au visage.
Interrogé avec l’aide d’une interprète pour traduire ses propos de l’arabe au français, ses réponses sont souvent sans lien avec les questions posées. Il affirme toutefois que son intention a toujours été « de voler, pas de violer ». Des phrases chocs font pourtant frissonner la cour, comme : « Je n’ai pas pu me retenir quand je l’ai vue nue. »
Les deux témoins présents pour éclairer le procès vont tous les deux appuyer la version de la victime. Le premier a rencontré la jeune femme sur le festival, avant de passer la nuit avec elle. Il raconte : « C’est lorsque je suis parti de la voiture pendant quelques minutes que c’est arrivé. Je me sens un peu coupable. » La deuxième témoin affirme que Yasine Messaoud avait déjà été au centre d’histoires d’agressions au sein du festival : « Il s’amusait à tripoter des filles. » Le procès se poursuit ce mardi, avec le verdict en fin de journée.
Merci à Marlboro
