« Un quartier paisible » devenu « très bruyant, très sale » : à Grenoble, des riverains envisagent de quitter le quartier de La Poterne face à un squat illégal de Roms
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 16, 2025
https://t.co/2b3NWCeK2W pic.twitter.com/YdvVPGRyCp
Paul* habite dans le quartier de La Poterne à Grenoble depuis maintenant trente-cinq ans. Sa maison jouxte le terrain illégalement occupé par une dizaine de familles issues de la communauté rom, chemin Robespierre. Depuis leur installation au début de l’année 2023, il dit n’en plus pouvoir. « Le bruit c’est très souvent le soir et les week-ends. Beaucoup de musique, beaucoup de cris. Du passage aussi », raconte-t-il, lui qui a pu être témoin des toutes premières « constructions de baraques » sur ce parking appartenant à la Caisse d’épargne. « Au début, je leur ai même prêté des outils, mais je ne pensais pas qu’on arriverait là. » L’octogénaire assure avoir pourtant signalé la situation à la mairie ainsi qu’à la préfecture de l’Isère. « L’ancien préfet [Louis Laugier, N.D.L.R] nous a répondu, des mois après, en nous disant : “Pour les mettre où ?” », poursuit-il.
Sophie*, sa voisine retraitée, abonde. « J’ai également écrit à la mairie. On m’a répondu que des associations viendraient s’occuper des personnes vivant dans ce camp, mais rien d’autre. »
[…]Après plusieurs années passées dans ce quartier, Sophie envisage de s’en aller « le cœur lourd ». « C’est une décision difficile, nous n’avions pas prévu de partir, on aime notre maison, mais je veux une retraite tranquille, loin de toutes ces nuisances. Nous allons potentiellement nous en aller d’ici le printemps prochain », détaille-t-elle. Une éventualité que Jean*, un autre voisin également à la retraite, exclut. « J’ai emménagé dans le quartier en 1990. Avant, on y vivait en bonne intelligence et cela se passait bien », se rappelle-t-il. Sa maison est située un peu plus loin du camp par rapport à ses voisins, « alors il est vrai que je ressens beaucoup moins les nuisances que les autres, mais les saletés, c’est sur toute la rue, pas seulement aux abords du camp », déplore-t-il.
[…]







