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Entre 2009 et 2023, selon une note inédite de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID), la France aurait perdu 155,5 milliards d’euros en transferts d’argent sortants vers les pays d’origine des immigrés. En 2023, le déficit atteignait 15,8 milliards d’euros, soit 44 % du déficit total européen. « La crise migratoire commencée en 2015 a assurément contribué » à cette explosion, observe la note. Le phénomène pèse lourd sur la consommation et les recettes fiscales françaises, selon l’OID, qui dénonce une véritable fuite de capitaux hors de l’économie nationale.

Plus de la moitié de ces fonds partent vers l’Afrique (51 %), dont 41 % pour l’Afrique du Nord, essentiellement le Maroc (22 %) et l’Égypte (2 %). L’Algérie, pourtant un acteur majeur, échappe aux statistiques officielles, mais la Banque mondiale y évalue les flux à 1,7 milliard d’euros. En parallèle, une économie souterraine prospère : celle du « hawala », réseau informel d’échanges d’argent. L’ancien ambassadeur Xavier Driencourt décrit un « système parallèle qui a lieu dans les arrière-cafés des bistrots algériens, dans le 11e arrondissement de Paris, en Seine-Saint-Denis, à Lyon ou Marseille ». « J’arrive d’Algérie avec des dinars, j’ai besoin d’euros… », explique-t-il, illustrant ce marché noir fondé sur la confiance et le change parallèle.

L’OID alerte : ces transferts, massifs et souvent invisibles, « ont un effet négatif sur le produit intérieur brut et les recettes fiscales ». L’organisme plaide pour des mesures fortes : réduction des flux migratoires depuis les pays les plus bénéficiaires, taxe européenne sur les transferts de fonds, lutte contre les réseaux informels et même usage diplomatique de ces flux — suspendre ou conditionner les transferts pour contraindre les États d’origine à coopérer aux expulsions de leurs ressortissants.

Le Figaro

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