Le 26 juillet 2024, Aya Nakamura, « toute d’or vêtue », fait vibrer le Pont des Arts aux côtés de la Garde républicaine devant 31,4 millions de téléspectateurs, signant la meilleure audience de l’histoire de la télévision française. Mais selon L’Empire (Paul Deutschmann, Simon Piel, Joan Tilouine), cette performance historique a failli ne jamais voir le jour.
À l’origine, un autre artiste était pressenti : Gims, « proche d’Hélène Mercier-Arnault » et « apprécié de Brigitte Macron », présenté comme le favori du couple présidentiel. L’entourage de la Première dame aurait, selon les auteurs, jugé Aya Nakamura « trop clivante et pas assez institutionnelle ». Pour contrer son choix, une fuite organisée dans la presse — « Aya Nakamura chantera Édith Piaf » — déclenche une polémique immédiate. L’extrême droite s’en empare, criant à « un affront à l’identité française ».
Mais l’affaire se retourne : face à la pression médiatique, l’Élysée ne peut reculer. Aya Nakamura chante, triomphe et retourne l’opinion. Emmanuel Macron publie fièrement une photo à ses côtés, et Brigitte Macron, désormais conquise, l’invite à Pièces jaunes 2025. Celle que l’on voulait écarter devient alors l’icône inattendue d’une France rassemblée sous les ors des JO.
