L’homme a un gros appétit sexuel – une trentaine de rapports par semaine selon son ex-femme – et cette dernière ne lui suffisait visiblement pas. Elle a appris que lors de son dernier voyage au Mali, pays dont il est originaire, il s’est marié à une autre femme, et que des formalités administratives avaient été entamées pour la faire venir en France. Opposée à la polygamie, l’épouse trompée a annoncé que c’en était fini de leur relation. Le 8 novembre 2024, la jeune femme poussait la porte du commissariat : elle déposait plainte pour viol. Un an plus tard, l’homme de 25 ans est toujours en détention provisoire. Ce jeudi 30 octobre, la chambre de l’instruction a confirmé la prolongation de l’emprisonnement pour 6 mois.
[…]Alors que la séparation était intervenue trois semaines plus tôt, ce soir du 7 novembre 2024, elle avait demandé de venir à son domicile à Amiens parce que l’un de leurs deux enfants avait un souci de santé. Dans les messages échangés, le père lui dit de préparer la chambre, de mettre du parfum, il veut un rapport en guise d’adieu ; elle lui répond qu’il n’en est pas question. La mère dira avoir été réveillée dans la nuit alors qu’elle dormait dans le canapé, et elle expliquera avoir été violée. Elle a hurlé, et c’est l’apparition d’un des enfants qui mettra fin à la scène. Le père ira se recoucher, il partira le lendemain matin. « Ce que tu m’as fait, je ne l’oublierai jamais. Ça s’appelle un viol », lui a-t-elle écrit avant d’aller déposer plainte.





