Des individus se réclamant de « l’antifascisme » sèment la terreur à Pampelune (Espagne) : un journaliste tabassé ; le député LFI Raphaël Arnaud évoque une « belle mobilisation »

Des individus se réclamant de « l'antifascisme » sèment la terreur à Pampelune (Espagne) : un journaliste tabassé ; le député LFI Raphaël Arnaud évoque une « belle mobilisation » https://t.co/lSButh1hgf pic.twitter.com/Zni0PUGcHC

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 31, 2025

Plus d’un millier de jeunes antifascistes basques ont répondu présents aujourd’hui devant l’Université de Navarre à Pampelune.

Étrangement les néo-nazis qui avaient menacé les étudiants sont restés bien sages devant une telle mobilisation.

Vive la résistance ↙️↙️↙️ https://t.co/eURWMg0ZK5 pic.twitter.com/gFtYsJlOMq

— Raphaël Arnault (@ArnaultRaphael) October 30, 2025

La nouvelle vague de violence urbaine, menée par de jeunes sympathisants de groupes nationalistes basques, célèbre les incidents qui ont semé le chaos sur le campus de l’Université de Navarre et dans le quartier d’Iturrama à Pampelune . Quelque 300 manifestants, rassemblés par des organisations telles qu’Ernai ( branche jeunesse de Sortu), GKS et Jardun, se sont affrontés à la Police nationale et ont agressé José Ismael Martínez, journaliste d’ El Español, alors qu’il filmait l’arrivée des radicaux à l’ Université de Navarre . Cette nouvelle démonstration de violence de groupes se réclamant de l’« antifascisme » a fait cinq blessés et deux arrestations . Ces troubles ont été condamnés par le gouvernement de Navarre, mais ont reçu le soutien public de représentants de la Gauche unie (IU), comme l’ancien député européen Manu Pineda.

José Ismael Martínez a été agressé alors que des radicaux se dirigeaient vers la Police nationale, déployée sur le campus universitaire suite à un appel à la mobilisation de Vito Quiles . Martínez s’est approché du groupe de manifestants, vêtus de noir et cagoulés, scandant des slogans en basque contre les « fascistes », lorsqu’il a été insulté parce qu’il les filmait. Après l’avoir traité de « fils de pute », un groupe de radicaux s’est jeté sur lui, l’a frappé au visage, et alors qu’il était à terre, plusieurs individus cagoulés l’ont roué de coups.

El Mundo