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Selon des chiffres du Parquet national antiterroriste (PNAT), 15 mineurs ont été mis en examen sur les neuf premiers mois de l’année pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Au 1er octobre 2025, ce ne sont pas moins de 40 suspects qui étaient mis en examen pour des faits terroristes commis durant leur minorité dans 29 enquêtes différentes. Il y a trois ans encore, de telles poursuites pour terrorisme à ces âges étaient rarissimes – deux seulement en 2022. Tous ces mineurs, interpellés au cours de l’année 2025 par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et pour certains dans la totale confidentialité, illustre le net rajeunissement des auteurs de projets d’action violente d’inspiration djihadiste.

E. n’a que 13 ans. Cette collégienne franco-macédonienne projette un attentat contre une mosquée chiite en France. A. n’a que 17 ans. Ce lycéen radicalisé de la Sarthe envisage de lancer une voiture piégée contre la cathédrale Notre-Dame de Paris ou de tuer des spectateurs lors d’un concert du rappeur Jul au Vélodrome de Marseille.

L. n’a que 16 ans. Rêvant de vivre sous le joug de l’État islamique (EI) en Syrie, l’adolescente incite un garçon de 22 ans, avec qui elle vient de se marier religieusement par téléphone, à « décapiter un mécréant » pour célébrer leur union… […]

Autre exemple avec E., un Franco-turc de 17 ans arrêté en Haute-Saône le 11 mars. Victime de harcèlement scolaire, le lycéen s’était engagé dans la voie du djihad armé pour, a-t-il expliqué, mettre fin à ses jours et ses souffrances. Ainsi oeuvrait-il à l’élaboration d’une attaque au couteau au sein d’une église ou d’une synagogue de l’est de la France durant la période de Ramadan. […]

Daech a su adapter sa propagande à ce nouveau public jeune et occidental en s’inspirant de ses codes de consommation sur les réseaux sociaux. Autrefois, les contenus violents estampillés EI étaient directement produits et diffusés par les organes médiatiques officiels du groupe extrémiste sunnite. Désormais, vidéos et images sont éditées par des structures non officielles, sans validation de cadres de l’organisation, relayées ensuite par les algorithmes de réseaux populaires tels que TikTok ou Snapchat. Les formats sont très courts et dynamiques, poussant à des visionnages addictifs et compulsifs. […]

Le Parisien

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