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Selon l’économiste de la George Mason University, les immigrés « importent les préférences économiques de leurs pays d’origine », et ces valeurs « ne s’estompent pas dans les générations suivantes ». Dans un entretien au Figaro, Garett Jones explique que ses recherches montrent une persistance des comportements économiques et politiques au fil des générations : « Les enfants et les petits-enfants d’immigrés ressemblent beaucoup aux habitants de leurs pays d’origine, du point de vue de leur rapport à l’économie et aux institutions politiques. »

Pour appuyer sa thèse, il cite ce qu’il appelle la « théorie du spaghetti » : aux États-Unis, « la proportion de restaurants italiens est plus importante que la part de la population américaine d’origine italienne ». Un signe, selon lui, que les préférences importées ne disparaissent pas mais finissent par transformer la société d’accueil : « Les migrants changent aussi les populations de leurs pays d’accueil ». Il observe par exemple que « les Afro-Américains ont rendu les habitants du Nord plus tolérants sur le plan racial » – un cas d’« assimilation à l’envers ».

Jones avance que cette « transplantation culturelle » pourrait affaiblir les économies les plus innovantes si les flux migratoires viennent de pays où « la confiance dans les institutions est plus faible » et « l’épargne plus menue ». Selon lui, « l’innovation dans le monde vient en priorité de sept pays » – États-Unis, Chine, Japon, Corée du Sud, Allemagne, Royaume-Uni et France – et leur prospérité dépend de la préservation de leurs normes institutionnelles. Il appelle donc à une sélection migratoire fondée « non seulement sur le CV des candidats, mais aussi sur le CV du pays dont ils proviennent ».

Le Figaro

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