Avec sa chemise blanche, la posture droite, Nacim T., originaire de Marseille et avec un casier judiciaire déjà bien fourni,, n’a que peu fait entendre le son de sa voix ce mardi 21 octobre, dans le cadre du procès qui le concerne. Pourtant, les faits qu’ils lui sont reprochés sont graves. Dans le box des prévenus, il comparaissait pour proxénétisme aggravé entre le 1er mai et le 25 juin 2024 à Nîmes d’une mineure de 17 ans. Ce qu’il nie.
Une histoire qui a éclaté après que la mère de la victime, qui recherchait désespérément sa fille qui avait fugué d’un foyer à Albi, d’où elles sont originaires, soit tombée sur “Sexe Model”, un site de prostitution. C’était le 24 juin 2024. Sur la page, elle découvre le profil de sa fille qui propose ses services sur Nîmes. Elle contacte alors les policiers, qui effectuent une première surveillance sur le secteur indiqué. Sans résultat. Le lendemain, la nouvelle tentative s’avère plus fructueuse. L’un des policiers, qui contacte la victime sous anonymat, se rend à l’adresse, au niveau de l’impasse du Luxembourg à Nîmes. Là, la jeune fille lui envoie les clés par le balcon de l’appartement loué sur Airbnb. Et lorsqu’elle ouvre la porte, le policier décline son identité et met fin aux activités.
Dans l’appartement, en plus de la mineure recherchée, une autre jeune fille, tout juste âgée de 18 ans est prise en flagrant délit “en début de prestation avec un client”, précise Jérôme Reynes, le président du tribunal correctionnel de Nîmes. […]
