Ils étaient 25 en 2024, sont une centaine aujourd’hui et seront deux fois plus avant la fin de l’année. Valérie Pécresse a annoncé ce vendredi matin, en gare de Persan-Beaumont (Val-d’Oise), le doublement des effectifs de la brigade régionale de sûreté des transports (BRT). La présidente de la région et d’Île-de-France Mobilités a choisi cette gare du nord francilien pour marteler son message : la sécurité dans les transports reste une priorité. Créée en juillet 2024, pendant les Jeux olympiques, la BRT va donc passer de 100 à 200 agents.
Depuis sa création, la BRT a mené près de 3 500 interventions, dont 1 000 dans le Val-d’Oise, en lien avec la police nationale, la gendarmerie, les polices municipales et les opérateurs de transport (RATP, SNCF, Keolis). Leur mission : dissuader la délinquance, lutter contre la fraude et sécuriser les abords des gares et des bus. « Notre présence change directement l’ambiance, raconte Arifat, agent de la BRT. Dès qu’on monte dans les bus, les gens compostent leur passe. On dissuade beaucoup d’incivilités. » […]
Malgré un bilan encourageant, le champ d’action des brigades reste cantonné aux bus, trams et abords des gares. Les agents ne sont pas habilités à intervenir à bord des RER ou Transilien. Une limite qui interroge, trois semaines après le viol d’un adolescent de 15 ans aux abords de la gare de Nointel (Val-d’Oise). Le jeune homme avait été abordé par son agresseur dans une rame de la ligne H entre les gares de Nointel et Persan avant d’être attaqué en sortant de son train.