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Cinq ans après la mort tragique de Christophe Dominici, tombé du haut d’un parapet à Saint-Cloud le 24 novembre 2020, la justice s’intéresse désormais à l’entourage qui aurait profité de sa détresse. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « faux, usage de faux, tentative d’escroquerie et abus de faiblesse », à la suite de la plainte déposée par sa veuve, Loretta Denaro. Au centre du dossier : Samir Ben Romdhane et Philippe Baillard, deux hommes qui s’étaient présentés comme émissaires d’un « prince » émirien prêt à investir des millions dans le rachat du club de rugby de Béziers.

Selon la plainte citée par Le Figaro, le duo aurait multiplié les faux documents bancaires, notamment une « bank comfort letter » au nom de la Bank of China, et exhibé une simple photo d’un chèque de six millions d’euros. « La réalité, c’est qu’il n’a pas un sou, qu’il a une montre au poignet qui est une tocante, qu’il vit dans un HLM du 20e arrondissement », dénonce un conseil de Loretta Denaro. L’ancien ailier du XV de France, persuadé de traiter avec des milliardaires, aurait même avancé 50 000 € en espèces pour une affaire pétrolière fictive. « C’est un Rocancourt, un escroc qui a de la tchatche », tranche l’avocat de la famille.

Épuisé par ces promesses non tenues, Dominici s’était effondré psychologiquement avant de sombrer dans la dépression. « Christophe va financer leur train de vie pendant plusieurs mois, payant les restaurants, les hôtels », note encore la plainte. Aujourd’hui, sa veuve poursuit seule cette « quête de vérité », espérant que l’enquête de la Brigade de répression de la délinquance astucieuse fera la lumière sur ceux qu’elle accuse d’avoir exploité la fragilité d’un champion brisé.

Le Figaro

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