MàJ 12/09/2025
Une personnalité trouble et des antécédents très lourds. Le suspect de 59 ans interpellé mercredi matin et toujours en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort d’Agathe Hilairet dans la Vienne avait déjà été condamné à deux reprises pour des viols commis sur des joggeuses. Il était sorti de prison à peine un an avant le meurtre de la jeune femme.
Le suspect actuellement aux mains des gendarmes a ainsi déjà été condamné à deux reprises par la justice pour des faits de nature sexuelle. Une première fois à 12 ans de prison en 1994, puis une seconde à 30 ans de réclusion, dont deux tiers de sûreté, en 2003. après avoir passé 21 ans derrière les barreaux dans le cadre de sa seconde condamnation, il était sorti en avril 2024, conformément à une décision d’un juge d’application des peines. Il demeurait depuis suivi par la justice.
En 1994, l’homme de 59 ans avait ainsi été condamné à 12 ans de prison pour un viol commis deux ans plus tôt. Sa victime : une joggeuse agressée après avoir été menacée avec une arme. Cinq ans plus tard, il avait récidivé lors d’une permission de sortie, s’en prenant alors à une mère de famille du Puy-de-Dôme… qui faisait un footing.
Pour ce deuxième viol, ainsi qu’un troisième commis en 2001 sur une femme suivie jusque chez elle et menacée avec une arme, il avait été condamné à 30 ans de prison en avril 2003. Lors de son procès il avait nié toute agression et évoqué « un trou noir » le jour des faits.
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L’enquête sur la mort de la joggeuse, dont le corps avait été retrouvé le 4 mai dernier à Vivonne, au sud de Poitiers, avance avec l’interpellation mercredi de trois personnes, dont un homme qui a été placé en garde à vue.
Le 4 mai dernier, un promeneur avait découvert le cadavre d’Agathe Hilairet, une adepte du trail de frêle corpulence (1,65 m pour 35 kg) partie courir le 10 avril au matin depuis le domicile de ses parents à Vivonne, à 20 km au sud de Poitiers. Elle n’avait pas donné signe de vie depuis.
Le profil de l’homme placé en garde à vue avait incité les gendarmes à se focaliser sur lui durant plusieurs semaines. Ses déplacements à l’époque de la disparition d’Agathe et son attitude après la découverte de son cadavre avaient notamment été scrutés de très près. Des investigations discrètes qui ont poussé les enquêteurs à placer cet individu en garde à vue