Fdesouche

Selon Le Monde, les frappes israéliennes à Doha, mardi 9 septembre, ont plongé l’émirat dans la stupeur. Des responsables du Hamas ont été visés au cœur du quartier culturel de Katara, non loin du lycée français Voltaire. « J’ai compté jusqu’à sept déflagrations, mon corps entier s’est mis à trembler, l’espace de quelques secondes, je me suis cru à Gaza », témoigne le journaliste palestinien Montaser Marai.

L’attaque a choqué les expatriés comme les Qataris, y compris les enfants de l’émir scolarisés sur place. Washington n’a pas condamné l’opération, rompant ainsi avec le pacte de protection qui liait depuis des décennies le Qatar aux États-Unis. « Ce qui s’est passé est un désastre pour les relations entre le Qatar et les Etats-Unis », estime le politologue Andreas Krieg, évoquant au moins « un feu orange » de la Maison-Blanche.

Pour de nombreux observateurs, c’est un coup très violent porté à la diplomatie d’équilibriste du Qatar, habitué à jouer les médiateurs entre Américains, Israéliens, Iraniens et islamistes. Un chercheur installé à Doha confie : « Les Qataris réalisent que l’argent ne suffit pas à assurer leur protection, qu’avoir une base américaine sur son sol ne constitue pas une assurance-vie. »

Agence de marketing prémonition présentation

Fdesouche sur les réseaux sociaux