Élève dans une école d’ingénieurs brestoise (Finistère), le militaire de 24 ans a été condamné à dix ans de réclusion criminelle. Un procès qui s’est tenu à Quimper en l’absence de l’accusé qui a interrompu son contrôle judiciaire en janvier 2025.
[…]Officier de la marine saoudienne et étudiant dans une école d’ingénieurs de Brest, l’accusé vivait en France depuis 2016, dans le cadre d’un programme de coopération franco-saoudien. Il va dans le cadre de cette vie estudiantine “découvrir une liberté, une permissivité des mœurs qu’il ne connaissait pas”, a noté la magistrate, évoquant “un choc des cultures, qui peut être un élément d’explication, pas de justification du passage à l’acte”.
[…]Sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, Meshari Al Shamrani devait pointer au commissariat de Bordeaux, ce qu’il a arrêté de faire en janvier 2025. Un mandat d’arrêt européen a été émis à son encontre, sans succès jusqu’à présent.