Fdesouche

05/08/25

Selon Le Parisien, la maison du parc départemental de la Bergère à Bobigny, récemment baptisée du nom de Danièle Djamila Amrane-Minne, ancienne combattante du FLN décédée en 2017, a été partiellement incendiée dans la nuit du 4 au 5 août 2025. La baie vitrée a explosé sous l’effet des flammes parties de la terrasse en bois. Ce sinistre survient après deux vagues de dégradations et tags racistes, dont « Assassin », « Traitre », et « Dehors les Algériens », accompagnés de croix celtiques.

Le président du conseil départemental Stéphane Troussel dénonce « une étape franchie » et dépose une troisième plainte, évoquant une « origine criminelle ne faisant guère de doute » et des actes « intolérables par leur motivation raciste ». Il fustige « les nostalgiques de l’Algérie française » et appelle à développer « une mémoire apaisée » de cette période.

Danièle Djamila Amrane-Minne, moudjahida et fille de Jacqueline Guerroudj, avait été condamnée à sept ans de prison pour un attentat à Alger avant d’être libérée et amnistiée en 1962. C’est « la première fois que sa mémoire est honorée en France », avait rappelé sa fille lors de l’inauguration du 5 juillet 2025.

22/07/25

La maison départementale du parc de la Bergère a été la cible ce week-end de dégradations et de tags racistes. Début juillet, elle avait pris le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne, une combattante pour l’indépendance de l’Algérie. Le département annonce avoir porté plainte contre X.

Le Parisien

7/07/25

Selon Le Parisien, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a rendu hommage le 5 juillet 2025 à Danièle Djamila Amrane-Minne, en donnant son nom à la maison du parc de la Bergère à Bobigny, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Amrane-Minne devient à 16 ans une militante du FLN, puis agent de liaison et saboteuse. Elle participe notamment à l’attentat à la brasserie Otomatic lors de la bataille d’Alger, en janvier 1957. Une bombe avait été dissimulée dans la chasse d’eau des toilettes.

Condamnée à sept ans de prison, elle est libérée et amnistiée en 1962. Universitaire, elle rédige une thèse sur le rôle des femmes dans la guerre d’Algérie. Elle est morte en 2017 à Alger.

« Le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne reflète à lui seul les liens inextricables […] entre le peuple algérien et le peuple français », a déclaré Stéphane Troussel, président socialiste du département. Il a aussi évoqué « une mémoire difficile, douloureuse, blessée par l’occultation des crimes de la colonisation ».


Agence de marketing prémonition présentation

Fdesouche sur les réseaux sociaux