30/07/2025
Lionel M., qui comparaissait ce mercredi pour le vol et l’incendie d’un coran devant une mosquée de Villeurbanne (Rhône) a été condamné à 12 mois ferme. Le tribunal a retenu l’altération du discernement de cet homme, soigné pour schizophrénie. Les parties civiles estiment avoir été « entendues ».
(…) Le 2 juin vers 3h45, Lionel s’était introduit dans la mosquée Errahma à Villeurbanne (banlieue de Lyon), pour voler un coran qu’il avait incendié ensuite devant l’édifice religieux. Les vidéos de la caméra de surveillance de la mosquée ont permis de l’identifier rapidement, lui qui avait déjà été condamné pour des faits de menaces, violences et vols. L’audience était très attendue du côté des parties civiles, la mosquée Errahma et le Conseil des Mosquées du Rhône, pour éclaircir les motivations de l’accusé, suivi depuis ses 18 ans pour des soins psychiatriques en raison d’une schizophrénie paranoïde et sous curatelle renforcée.
26/06/2025
L’homme soupçonné d’avoir brûlé un Coran à Villeurbanne a demandé sa libération avant son procès prévu fin juillet. Il a notamment évoqué les violences qu’il subirait en prison, mais le tribunal correctionnel de Lyon a rejeté sa demande.
« Je subis des tortures en prison, des prisonniers m’attendent dans les coursives pour me frapper et m’agresser. Une nuit, ils m’ont rasé la tête. Ils ont même trouvé le numéro de ma mère et l’ont appelée », a notamment déclaré l’homme à la barre.
[…]« La demande ne vise pas une sortie sèche, mais une sortie encadrée, car l’incarcération n’est pas une solution au regard de ses troubles — pour lui, mais aussi pour les autres détenus et le personnel », plaide de son côté son avocate.Mais après en avoir délibéré, le tribunal rejette la demande de mise en liberté. L’homme reste en détention dans l’attente de son jugement fin juillet.
04/06/2025
Le suspect, âgé de 27 ans, a été interpellé peu avant 21 heures, mardi, quelques heures après un dépôt de plainte par un représentant de la mosquée située rue Songieu, dans le quartier Gratte-Ciel. Il était très connu des services de police, avec une vingtaine d’antécédents judiciaires à son actif pour de la délinquance de droit commun (violence, vol, dégradation…)
Le mis en cause semble psychologiquement fragile, mais son état de santé n’a pas été jugé incompatible avec une mesure de garde à vue. Il a pu être auditionné mercredi matin. Il a tenu des propos décousus, évoquant notamment un geste islamophobe, sans que la démarche ne semble intellectualisée. Il a mentionné ce mobile, parmi d’autres, lors de son audition.
Le vingtenaire fait l’objet d’une mesure de curatelle. Il bénéficie d’un accompagnement dans les actes importants de la vie civile. Il devrait être déferré jeudi matin devant le parquet de Lyon, en vue d’un jugement en comparution à délai différé, après réalisation d’une expertise psychiatrique. Il devrait être jugé pour destruction ou dégradation à l’aide d’un moyen dangereux, avec la circonstance aggravante d’avoir ciblé un lieu de culte.