16/07/2025
Ces émeutes font suite à l’agression présumée, le 9 juillet, d’un homme de 68 ans en pleine rue. L’enquête est en cours. Les trois suspects de cette agression ont été interpellés : l’un d’eux, âgé de 19 ans, a été arrêté près de la frontière franco-espagnole ; les deux autres sont tous deux Marocains et non-résidents de Torre Pacheco, d’après les informations de l’agence de presse espagnole EFE.
Une dizaine d’interpellations ont également eu lieu en marge des affrontements. La tension est légèrement retombée dans la nuit du 14 au 15 juillet. Cependant, le site de gauche ElDiario.es signale qu’une nouvelle “chasse” a été convoquée les 15, 16 et 17 juillet à travers un canal de la messagerie Telegram baptisé “Deport Them Now” (“Déportez-les maintenant”). (…)
Une vidéo a circulé, mais la famille de la victime a précisé qu’elle ne correspondait pas à cette attaque, laissant craindre d’autres cas similaires. (…)
14/07/2025
13/07/2025
Mercredi 9 juillet, Domingo est violemment frappé par trois jeunes hommes supposés d’origine nord-africaine. « Ils ne se sont même pas arrêtés pour demander quoi que ce soit. Ils m’ont attaqué. Ils ne m’ont rien volé alors que j’avais mes clés de maison et que je portais ma montre », témoigne la victime auprès des médias espagnols.
« Terrorisme nord-africains » : À Torre Pacheco, dans le sud de l’Espagne, l’agression gratuite d’un homme de 68 ans par des assaillants supposés maghrébins a provoqué des émeutes anti-migrants pic.twitter.com/Hdyb29uKGL
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) July 13, 2025
Deux jours plus tard, une manifestation contre la violence est organisée par le maire. Lors d’une conférence de presse, Pedro Ángel Roca annonce : « Nous allons déployer tous les efforts nécessaires, y compris financiers, pour renforcer la police. Ils ont déjà commencé à essayer de localiser les présumés agresseurs ».
Des groupes d’extrême droite s’infiltrent dans le rassemblement, qui comptait quelques centaines de personnes. Des membres de l’organisation xénophobe Frente Obrero déploient des banderoles avec le visage pixélisé de la victime et diffusent des slogans haineux. En parallèle, le parti Vox appelait à un rassemblement ce samedi contre ce qu’il qualifie de « terrorisme nord-africain ».
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