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« On fait la fermeture et on repart vers 2h du matin », explique-t-elle. Nous sommes alors le 2 juillet. Elle entame une première partie du trajet retour avec une amie. Leurs chemins se séparent au niveau du boulevard des Belges et Lucie continue sa route seule.

Il ne lui reste, alors, que quelques rues à traverser avant d’arriver à son domicile. « Je passe devant la boîte de nuit l’Ibiza et je continue en direction de la rue du Buffon », restitue-t-elle. Arrivé au niveau de cette rue, tous les lampadaires d’éclairage public sont éteints. Elle doit donc finir sa route dans le noir.

Alors, la jeune femme allume la lampe torche de son téléphone et continue. « Il devait être 2h15 », indique-t-elle. C’est là qu’un homme serait « sorti de nulle part », derrière elle.

« S’il y avait eu de la lumière, j’aurais peut-être pu le repérer »

Selon elle, ce dernier a profité de l’obscurité pour passer à l’acte.

Et puis la Métropole espère également atteindre son objectif de « 47 % [d’ampoules] LED d’ici 2027 », pour toujours plus réduire sa consommation. Pour autant, « il ne faut pas se dire qu’on va tout rallumer si on fait des économies d’énergie », insiste Charlotte Goujon. L’extinction de l’éclairage public est aussi une question « de biodiversité », selon l’élue. L’obscurité évite de perturber certaines espèces.

Actu.fr

Merci à Ghost

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