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Nîmes – fusillade vendredi soir dans le quartier Valdegour : six blessés, dont un en état d’urgence absolue

Des tirs ont eu lieu dans le secteur de la Place Avogadro ce vendredi soir dans le quartier de Valdegour à Nîmes. Plusieurs personnes sont blessées. L’une d’elle est en état d’urgence absolue.

Les tirs ont eu lieu aux alentours de 19 heures, dans la Zup ouest de Nîmes à Valdegour, au pied des immeubles, sur la place Avogadro. À l’heure où bon nombre d’habitants, dont des enfants profitaient du début de soirée, après une journée de forte chaleur. […]

Les détonations ? Manifestement des tirs provenant d’arme lourde, dans un contexte de fusillade.

Six blessés, dont un en état d’urgence absolue

Selon nos informations (Midi Libre), six individus, principalement des jeunes voire des ados, seraient blessés. Dont un en état d’urgence absolue, trois autres gravement et deux plus légers.

Contacté ce vendredi soir, le parquet de Nîmes a confirmé qu’une fusillade avait eu lieu et que plusieurs personnes étaient touchées. Il a été indiqué par ailleurs que les services d’enquête de la DCOS (division de la criminalité organisée spécialisée) du Gard et de l’Hérault étaient chargés de l’affaire. “Une fusillade a eu lieu en fin de journée dans le quartier de Valdegour avec plusieurs blessés. Les constatations sont en cours”, a déclaré la procureure adjointe de la République de Nîmes Nathalie Welte.

“Les enfants vont être traumatisés. Même nous, adultes, nous le sommes”

[…] Alors que les CRS occupent le quartier et notamment les accès à la place, la police nationale effectue les constatations, en présence du directeur adjoint de la police est présent sur les lieux. Il semble qu’il supervise le démarrage des investigations.

Selon certains éléments, il apparaîtrait que des personnes auraient ouvert le feu avec des armes puissantes, peut-être des fusils voire des armes automatiques. Cette fusillade pourrait être en lien avec la guerre récente entre narcotrafiquants mais si cette thèse est possible aucune piste ne semble écartée.

21 heures. Alors que certains policiers quittent les lieux, des jeunes prennent des informations au téléphone sur des amis amenés à l’hôpital. Des enfants, eux, se sont remis à jouer au ballon. A seulement quelques mètres des lieux où a eu lieu, deux heures avant, la fusillade.

Midi Libre

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