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Selon Lyon Capitale , la “Plastics Vallée” d’Oyonnax, dans l’Ain, pèse lourd dans l’industrie française avec 18 % des emplois nationaux du secteur et 12 000 salariés. Composée majoritairement de PME familiales, cette zone demeure un pilier industriel depuis l’après-guerre, avec un chiffre d’affaires de 2,4 milliards d’euros.

Mais ce modèle vacille. La main-d’œuvre y est vieillissante, peu renouvelée, et les jeunes, notamment issus de la troisième génération d’immigration — représentant 50 % de la population locale —, se détournent des métiers d’atelier. Alors que ces emplois étaient perçus par leurs aînés comme un vecteur d’intégration et de réussite, ils symbolisent aujourd’hui un manque de perspectives. Un patronat familial hérité côtoie une classe ouvrière dévalorisée et frappée par un chômage des jeunes atteignant 30 %.

Malgré une spécialisation industrielle avancée pour résister à la concurrence, la baisse de 13 % de l’emploi entre 2008 et 2019 et une rémunération moyenne inférieure de 5 000 € au reste de l’industrie nationale accentuent la crise d’attractivité. Le territoire, historiquement prospère, peine à séduire une jeunesse qui aspire à d’autres horizons professionnels.

Aujourd’hui, la région accueille la troisième génération issue de l’immigration qui représente 50% de la population locale. Elle est la plus touchée par la crise. Cette population souvent destinée au travail ouvrier, veut rompre avec la hiérarchie des “locaux de souches”.Les enfants issues de la 3e génération d’immigrés choisissent des formations plus généralistes

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