13/06/2025
INFO LE FIGARO – Trois lycéens de Marseille comparaissent ce vendredi devant le tribunal pour enfant pour des menaces de mort proférées sur Snapchat visant un enseignant et son fils scolarisé dans le même lycée du centre-ville.
«On abat le PD et son daron». Une courte phrase, violente, envoyée en novembre dernier dans un groupe Snapchat rassemblant plusieurs dizaines de lycéens. Le «daron» en question est un enseignant du lycée Rempart-Vinci à Marseille. La seconde personne visée est son fils, scolarisé dans l’établissement, qualifié ainsi en raison de son orientation sexuelle. Comme l’avait révélé Le Figaro à l’époque, l’affaire avait déjà suscité un certain émoi dans la cité phocéenne (…)
À l’origine, le groupe a été créé pour organiser un blocus de l’établissement. Un des prévenus, Nabil*, en était membre. Âgé de 16 ans au moment des faits, il était alors scolarisé en seconde. Habitant du quartier, il fréquente un établissement voisin, mais a conservé des amis dans le lycée.
Un autre des prévenus, Ali*, scolarisé en seconde également au sein de l’établissement, suggère aux membres du groupe de s’en prendre à un élève, Ethan*, fils d’un des enseignants du lycée, photos à l’appui. «Jetez le PD au gros pif à la poubelle», lance Ali, inconnu des services de police. Une manière de «faire rire les gens», assure-t-il aux enquêteurs. En réponse, Nabil incite à tuer Ethan et son père. Également inconnu des services de police et de gendarmerie, Nabil a affirmé devant les enquêteurs avoir envoyé ce message violent «pour suivre le mouvement» et affirme ne connaître aucune des deux victimes.
La troisième prévenue, Inès, élève de l’établissement âgée de 15 ans au moment des faits, est accusée d’avoir transmis les photos des victimes à la demande de membres du fameux groupe Snapchat. Son avocat entend plaider la relaxe. (…)
*prénoms modifiés [NdeFDS : Le Figaro n’a pas mis d’astérisque pour le troisième prénom]
(Merci au lecteur “moi”.)
26/11/2024
INFO LE FIGARO – Une plainte a été déposée par l’enseignant, qui a découvert via une capture d’écran qu’on proposait de «l’abattre» avec son fils. L’affaire a été rapidement signalée au procureur de la République.
[…]Selon une source, qui cite le témoignage du professeur visé par ces menaces, l’une de ses interventions en cours aurait mis le feu aux poudres, un climat teinté de «racisme, d’antisémitisme, de complotisme et de négationnisme» planant depuis quelque temps dans l’une de ses classes et le forçant à réagir.
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