« J’ai toujours été de gauche et je le suis encore. C’est la gauche qui a abandonné ce pour quoi on s’engageait, dès son plus jeune âge, comme j’ai pu le faire. » Le temps a passé, il n’a pas délaissé ses idéaux. Il a aujourd’hui le recul de la maturité et ne renie rien de son passé communiste ou de lycéen inspiré par ceux de Mai 68 qui manifestaient sur le pavé parisien. Dorénavant haut fonctionnaire, Didier Leschi vient d’être reconduit à la tête de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii). Le sujet est un matériau hautement inflammable lorsqu’il entre en contact avec les diverses idéologies. Il le sait.
