Fdesouche

Squatté depuis des années, ce dédale routier souterrain du centre de Paris attire désormais une vingtaine de toxicomanes. La fermeture d’un centre d’accueil proche a accentué le phénomène, provoquant l’exaspération dans le quartier.

 « Encore hier, je me suis dit qu’il ne fallait plus que j’y passe à scooter. » Derrière le comptoir de sa boulangerie, Delphine [le prénom a été changé] lève les yeux au ciel quand on lui parle des consommateurs de crack du tunnel des Halles. Squattée depuis des années, cette voie de 4 km reliant la rue de Turbigo (I er) à celle du Renard (IV e) est devenue avec ses nombreuses bretelles et parkings un nouveau point de chute pour les consommateurs ces derniers mois.

« La population de la Chapelle (XVIII e) et de Stalingrad (XIX e) semble s’être rapatriée ici avant les JO. Et ça se voit », raconte Stéphane, gérant d’un café. « Avant, on avait un SDF qui demandait une clope, au maximum. Maintenant, ce sont les drogués. » Et avec eux, les tensions ont explosé. « Ils se battent avec des tournevis », jure une riveraine. « Avec des tessons de bouteille, poursuit un autre. J’en ai vu qui se bagarraient avec des battes de base-ball ! ». […] « Cette présence s’est renforcée depuis la fermeture du Caarud (Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues)de la rue la Cléry, une partie des toxicomanes ayant totalement délaissé le secteur Bonne-Nouvelle », confirme la préfecture […]

Le Parisien

Agence de marketing prémonition présentation

Fdesouche sur les réseaux sociaux