Abiyah Yasharahyalah, un garçon de trois ans, est décédé en 2020 d’une maladie respiratoire aggravée par une malnutrition sévère, des rachitismes, une anémie et un retard de croissance, résultant d’un régime végan restrictif imposé par ses parents, Tai (42 ans) et Naiyahmi Yasharahyalah (43 ans). Selon un rapport de la Birmingham Safeguarding Children Partnership, cité par The Telegraph, les autorités ont manqué d’intervenir, en partie par peur d’être accusées de racisme face aux croyances culturelles des parents. Vivant en marge de la société dans un mode de vie “hors réseau”, les parents ont été condamnés en décembre 2024 à 24,5 et 19,5 ans de prison pour la mort de leur fils, cruauté envers un enfant et entrave à la justice. Le rapport souligne un manque de suivi des services sociaux et de santé, rendant Abiyah “invisible”. Après sa mort, les parents ont effectué un rituel de huit jours, espérant sa résurrection, avant d’enterrer son corps dans leur jardin à Handsworth, Birmingham, où il fut découvert en 2022 après leur expulsion.
