Selon The Telegraph, une étude menée par le professeur Matt Goodwin (Université de Buckingham) affirme que les Britanniques blancs deviendront minoritaires au Royaume-Uni d’ici 2063, passant de 73 % de la population à 33,7 % d’ici 2100. Cette projection est fondée sur les données de l’ONS et les tendances actuelles en matière de natalité, de mortalité et d’immigration.
Le rapport prévoit une forte hausse des populations issues de l’immigration : les personnes nées à l’étranger ou de parents immigrés représenteront 60,6 % de la population d’ici 2100. La population musulmane, aujourd’hui estimée à 7 %, pourrait atteindre 19,2 % à la même échéance, voire 25 % dans un scénario de forte immigration musulmane.
Goodwin évoque un basculement identitaire, affirmant que « la majorité des gens sur ces îles ne pourront plus retracer leurs racines au-delà de deux générations ». Il alerte sur les risques de « turbulences politiques considérables » si ces changements ne sont pas pris en compte par les dirigeants. Il appelle à un débat sérieux sur les conséquences de « la politique d’immigration de masse menée par les gouvernements successifs ».
Enfin, les grandes villes sont en première ligne : selon le dernier recensement (2022), Londres et Birmingham sont déjà à majorité non-blanche britannique.