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Imane Khelif, boxeuse algérienne médaillée d’or aux JO de Paris 2024 dans la catégorie des -66 kg, est au cœur d’une controverse persistante sur son genre. Deux articles du Parisien, publiés à des dates différentes, illustrent une évolution dans le traitement de cette polémique.

Article du 6 août 2024 : Une dénonciation des “transvestigations” complotistes

Dans l’article publié le 6 août 2024, intitulé « Polémique sur le genre d’Imane Khelif : comment des complotistes croient débusquer des stars ‘secrètement’ trans », Le Parisien adopte un ton critique envers ceux qui remettent en question le genre d’Imane Khelif. Le journal qualifie ces personnes de « complotistes » et décrit leurs démarches comme des « transvestigations », des pseudo-enquêtes visant à prouver, sans fondement, que des personnalités comme Khelif seraient transgenres. L’article insiste sur le fait que Khelif est une femme, soutenue par le Comité international olympique (CIO), le Comité olympique algérien, et son père, qui a présenté des documents prouvant son identité féminine. La polémique est attribuée à une campagne de désinformation amplifiée par des figures publiques et des réseaux sociaux, notamment après la disqualification de Khelif aux Mondiaux 2023 pour un test d’éligibilité de genre par l’IBA (Association internationale de boxe), jugé non fiable par le CIO.

Article du 2 juin 2025 : Une reprise des allégations sur un caryotype masculin

Dans un article publié le 2 juin 2025, intitulé « Boxe : un test chromosomique relance la polémique autour du genre d’Imane Khelif », Le Parisien rapporte la publication par le site 3 Wire Sports d’un document médical datant de mars 2023, réalisé à New Delhi, affirmant que Khelif posséderait un caryotype masculin (XY). Ce test, effectué à la demande de l’IBA lors des Mondiaux 2023, avait conduit à la disqualification de Khelif. Le journal note que ce document relance le débat, mais précise que le CIO conteste la légitimité de ce test, qualifié de « non légitime » par son porte-parole Mark Adams. Le Parisien mentionne également que Khelif a déposé plainte en novembre 2024 contre des fuites similaires et que le CIO a autorisé sa participation aux JO 2024, s’appuyant sur son passeport indiquant un sexe féminin. L’article reflète une approche plus factuelle, rapportant les allégations sans les endosser, tout en soulignant les divergences entre l’IBA et le CIO.

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