Une enquête judiciaire a été ouverte après le largage en mer le 21 mai par Greenpeace de plus d’une dizaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée, a indiqué mardi le parquet de Perpignan. L’ONG avait déclaré mener une action « pour empêcher le chalutage de fond ».
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher avait dénoncé le déversement par un bateau de « plus de dix tonnes de gravats dans une aire marine protégée, sous prétexte de faire une campagne contre le chalutage de fond, à un endroit où les chaluts ne pénètrent pas, c’est profondément choquant ». « C’est illégal ce qu’ils ont fait et le procureur est saisi », avait-elle prévenu.