Tout commence par un classique du samedi après-midi : un cortège de mariage agité dans le centre-ville. Alors que les véhicules défilent juste devant le poste de police, des agents font signe à deux hommes qui paradent à scooter de s’arrêter. Le pilote, qu’ils reconnaissent, n’a pas de gants, et surtout, pas de permis. Mais au lieu d’obtempérer, le deux-roues accélère et manque de percuter les policiers.
Dès lors, un équipage, à scooter lui aussi, est envoyé à leur recherche. Le cortège étant parti du Jas de Bouffan, les policiers ne seraient pas surpris de les retrouver dans ce quartier réputé “sensible”.
L’un des agents finit par stopper le fuyard, qu’il peine à menotter en raison de sa corpulence. Alors que son binôme le rejoint à scooter, plusieurs dizaines de personnes surgissent et fondent sur le premier policier.
Bien que casqué, mais visière ouverte, il est roué de coups en pleine tête, tant et si bien qu’il ne parvient pas à déclencher l’alerte, et rassemble ses forces pour se protéger sans se faire dépouiller de son arme. Le deuxième agent est lui-même sonné d’emblée par un coup dans son casque dès qu’il intervient avec sa matraque télescopique. Puis la foule se disperse enfin, à la faveur de l’intervention d’autres habitants du quartier.