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Selon Le Parisien, une étude exclusive réalisée par Coyote Business Services et l’institut YouGov révèle que sept entreprises du BTP sur dix en Île-de-France ont été confrontées au vol d’engins de chantier (mini-pelles, chariots élévateurs, bétonnières, etc.). La région est la plus touchée de France, devant la Nouvelle-Aquitaine et la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Une mini-pelle de 2,5 tonnes, c’est facile à transporter […] et on peut faire plein de choses avec », explique David Babin, directeur de Coyote Business Services. Les voleurs opèrent majoritairement la nuit ou le week-end, quand les chantiers sont inoccupés. Les engins sont des proies faciles : absence de carte grise, clés de démarrage universelles, code inscrit sur le tableau de bord…

Certains engins sont revendus localement ou expédiés à l’étranger via des filières bien organisées, parfois jusqu’en Ukraine via la Roumanie ou au Portugal, selon Joël Fruchard de la commission « Halte aux vols » de la fédération DLR. Le préjudice moyen atteint 31 000 euros, sans compter les retards de chantier, démarches et l’impact moral.

Des loueurs comme Laurent Mougel (Yvelines) ou Atoulok TP (Seine-et-Marne) témoignent d’un fléau qui pousse désormais les entreprises à généraliser les traceurs GPS, sans garantie totale de récupération. Certaines sociétés sont victimes de vols tous les mois, malgré les dispositifs de sécurité.

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