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Selon Le Figaro, une délégation d’environ trente élus français – principalement de la gauche (PS, écologistes, communistes), de l’extrême gauche (ex-LFI) et du centre (centristes, radicaux, ex-Renaissance) – se rendra en Algérie à l’occasion des 80 ans des massacres du 8 mai 1945. Une cérémonie est prévue à Alger le jeudi 8 mai, suivie d’une visite à Sétif le samedi 10 mai.

Parmi les participants :

  • Laurent Lhardit (PS), président du groupe d’amitié France-Algérie ;
  • Fatiha Keloua Hachi (PS), présidente de la commission des affaires culturelles ;
  • Danielle Simonnet (ex-LFI, aujourd’hui chez les écologistes) ;
  • Stéphane Peu (PCF), président du groupe communiste à l’Assemblée ;
  • Belkhir Belhaddad (ex-Renaissance, non-inscrit) ;
  • Raphaël Daubet (centriste, Lot) ;
  • Sophie Briante Guillemont (centristes, Français de l’étranger) ;
  • Ahmed Laouedj (radical, Seine-Saint-Denis) ;
  • Adel Ziane (PS, Seine-Saint-Denis) ;
  • Akli Mellouli (divers gauche, binational) ;
  • Sabrina Sebaihi et Karim Ben Cheikh (écologistes).

Ils sont accompagnés d’une vingtaine d’élus, dont plusieurs membres du Cercle Émir Abdelkader, comme son président Rafik Temghari (élu de Rueil-Malmaison).

Cette commémoration concerne la répression des manifestations indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata par les forces coloniales françaises le 8 mai 1945. Le bilan humain reste controversé : environ 1 500 à 20 000 morts selon les sources françaises, et jusqu’à 45 000 selon les autorités algériennes.

Malgré une crise diplomatique aiguë – marquée par l’expulsion mutuelle de douze agents diplomatiques – cette visite est interprétée à Alger comme « un signal positif fort » : « On les laisse venir alors même que le Conseil de la Nation a rompu ses relations avec le Sénat français », déclare une source algérienne.

De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot reste ferme : « À ce stade la situation est bloquée et c’est la responsabilité des autorités algériennes. »

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