L’affaire n’avait pas filtré jusqu’alors, mais elle a provoqué un choc dans le monde judiciaire en Gironde. Mercredi 30 avril, un détenu de la prison de Gradignan a été libéré. Sauf qu’il ne s’agissait pas de l’homme qui devait bénéficier de cette mesure.
Une grave erreur : Marouane Khaled, 25 ans, a pu recouvrer la liberté, alors qu’il devait purger une peine jusqu’en 2035. Cette personne serait un homonyme presque parfait d’un détenu qui devait être libéré. Son identité aurait été confondue avec le criminel qui aurait le même nom à une lettre près.
« Le soir même, nous avons immédiatement ouvert une enquête judiciaire d’une part pour déterminer les circonstances dans lesquelles cette libération indue est intervenue, et d’autre part rechercher la personne remise en liberté », détaille à « Sud Ouest » le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul. (…)
Désormais, Marouane Khaled fait l’objet des plus vives attentions. « Un très important dispositif a été déployé à Bordeaux mercredi soir, poursuit Renaud Gaudeul. Mais il n’a pas permis de retrouver » le condamné. Un mandat de recherche a été émis dans toute la France, et un mandat européen pour le continent.
(Merci à Romain.)