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13/06/2023

Nordine B., 49 ans, ne fera plus de victimes à l’école, en Seine-Saint-Denis. Il a été condamné ce mardi à 18 ans de prison par la cour criminelle départementale, à Bobigny. Dans ses réquisitions, le procureur avait, lui, demandé 20 ans de réclusion.

La peine est assortie de douze ans de sûreté, « compte tenu de la dangerosité de l’intéressé et afin de prévenir tout risque de réitération », a expliqué la présidente de la cour dans sa feuille de motivation du délibéré. L’ancien surveillant scolaire devra indemniser les jeunes victimes, ne plus approcher les lieux des faits. Il sera également tenu à « un indispensable suivi thérapeutique », a-t-elle précisé.

À sa sortie de prison, Nordine B. aura l’interdiction de travailler auprès de mineurs, y compris dans le cadre d’une activité bénévole, comme une association ou un club sportif. Il sera désormais inscrit au Fijais, le fichier des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes. Pour les familles des victimes, le combat ne devrait pas s’arrêter là : elle compte désormais engager la responsabilité de l’Éducation nationale, considérant que diverses « défaillances » ont permis à l’agresseur de commettre ces viols et agressions durant plusieurs années.

Le Parisien

8/06/2023

Jugé depuis lundi, Nordine, âgé de 49 ans est accusé de viols, agressions sexuelles et corruption de mineurs sur 16 jeunes victimes. Macek et trois autres garçons, dont Côme , un gamin de 9 ans alors scolarisé en CM1 à l’école Auguste-Delaune à Bobigny, ont dénoncé des viols. Douze autres mineurs auraient subi les assauts de ce surveillant entre 2016 et 2020. dans cette commune puis à Drancy (Seine-Saint-Denis). Déjà soupçonné en 2016, la plainte des parents de l’écolier ayant été classée sans suite, il avait pu reprendre  son métier de surveillant et continuer ses agressions sexuelles.

[…] Contrairement aux autres victimes, Côme est encore un écolier d’à peine 10 ans quand, en 2016, le surveillant l’attire dans les toilettes de l’école Auguste-Delaune et le contraint à une fellation. « C ton petit Kinder Bueno », textote-t-il, lui rappelant « de respecter les consignes en effaçant les conversations ». Le petit Côme ne dit mot. Jusqu’à ce que sa mère découvre les échanges. L’enfant se libère et lâche : « Des fois, il rentrait mon zizi dans les fesses. » Le prédateur est un temps éloigné des enfants mais reste dans l’école.

Aux enquêteurs, la directrice de l’établissement décrira le surveillant comme un homme « bienveillant », « gentil »… et « tactile ». La plainte des parents de l’écolier sera classée sans suite. […]

Le Parisien

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