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Agression de Marie Laguerre à Paris : Firas M., d’origine tunisienne, reconnait les faits, 6 mois de prison ferme (MàJ : Rachid S., qui avait harcelé l’étudiante en ligne, condamné à quatre mois avec sursis)

18/03/2023

Le tribunal de Nancy a condamné ce vendredi à quatre mois de prison avec sursis un homme accusé de cyberharcèlement à l’encontre de Marie Laguerre, une étudiante qui avait posté une vidéo de son harcèlement dans la rue.

Marie Laguerre avait diffusé son agression sur les réseaux sociaux

Après avoir dénoncé en 2018 les agissements d’un homme qui l’avait harcelée puis frappée dans la rue, Marie Laguerre était devenue la cible de cyberharceleurs. L’un d’entre eux a été condamné ce vendredi à quatre mois de prison avec sursis. Le tribunal de Nancy lui a aussi imposé un stage de citoyenneté et une amende de 800 euros.

À l’audience du 18 novembre dernier, le parquet de Nancy avait requis de deux à trois mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende contre Rachid S., un habitant de Nancy âgé de 42 ans, soupçonné d’avoir injurié et menacé la jeune femme sur Facebook en 2018.

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Le Parisien


05/10/2018

Le procès de l’agresseur de Marie Laguerre, 22 ans, s’est tenu ce jeudi 4 octobre au Tribunal de grande instance de Paris. Une audience au cours de laquelle le jeune homme a reconnu les faits mais en a nié la gravité. Le 24 juillet dernier, alors qu’elle était en train de rentrer de chez elle, dans le XIXe arrondissement de Paris, un homme d’origine tunisienne s’est mis à faire des bruits avec sa bouche et à tenir des propos obscènes. “Ta gueule“, lui a-t-elle répondu tout en continuant son chemin avant que l’homme ne la rattrape, ne lui jette un cendrier et lui assène un violent coup au visage qui lui a valu quinze jours d’incapacité total de travail (ITT).

L’homme de 25 ans, est uniquement jugé pour des faits de “violence avec usage ou menace d’une arme”, et non pour “harcèlement sexuel”, comme cela était le cas au moment de l’enquête. […] Les cheveux bouclés tombant sur ses épaules, les yeux clairs et un tee-shirt bleu aux motifs psychédéliques, dans le box, Firas M. ne cessera de s’agiter, de marmonner, de commenter, et d’interrompre la présidente du tribunal tout au long de l’audience. “Laissez moi parler”, “relevez-vous”, répétera-t-elle sans arrêt devant l’accusé qui tantôt se rassoit pendant qu’elle lui parle, tantôt lui coupe la parole avec une pointe d’insolence. Interpellé le 27 août à la sortie d’un séjour psychiatrique de trois semaines à l’hôpital Maison Blanche Bichat, le jeune homme a reconnu les faits en garde-à-vue. “Pas vu pas pris comme on dit, mais là il y avait une vidéo”, commente-t-il l’air quasi-amusé le dos appuyé contre la vitre du box.

L’histoire de Firas M. c’est celle d’un jeune impulsif qui grandit livré à lui-même, sans domicile fixe, qui consomme alcool et cannabis, et qui passe régulièrement par la case prison. Au total, le jeune homme a déjà été condamné neuf fois pour des faits allant de la conduite avec usage de stupéfiant, et vol avec violence, en passant par le proxénétisme aggravé.

Firas M. reste donc en prison. Il a été condamné à douze mois d’emprisonnement, dont six mois avec sursis, accompagnés d’une mise à l’épreuve pendant trois ans. Le tribunal a également prononcé une obligation de suivre des soins psychologiques, une interdiction d’entrer en contact avec la victime, à laquelle il doit verser 2000 euros en réparation du préjudice moral. Enfin, il doit effectuer un stage de sensibilisation aux violences faites sexistes et sexuelles, comme l’avait demandé la partie civile. L’accusé a lui conclu en prenant à partie Me Noémie Saidi-Cottier, devant une salle stupéfaite : “J’en ai croisé des filles sur ma route. Demandez-leur si je suis sexiste, vous serez étonnée.

Les Inrocks


29/08/2018

Le suspect accusé d’avoir frappé une étudiante en pleine rue en juillet à Paris a reconnu être l’homme figurant sur la vidéo de l’agression, a-t-on appris mercredi 29 août.

Outre son aveu, il a également été identifié par la victime dans le commissariat du 19e arrondissement parisien où il avait été placé en garde à vue. Il n’y a toutefois pas eu de confrontation. « Je ne l’ai pas souhaité, et cela n’était pas nécessaire », les photos comme les premières déclarations du suspect montrant clairement qu’il s’agissait de son agresseur, a-t-elle dit à l’Agence France-Presse.

Le suspect, âgé de 25 ans, avait été arrêté lundi 27 août à Paris dans le cadre d’une enquête ouverte fin juillet pour des faits qualifiés de « harcèlement sexuel » et « violences avec arme » – en l’occurrence un cendrier – ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours. Il a été interpellé à la sortie d’un hôpital psychiatrique parisien où il avait été placé le 4 août, quelques heures après avoir été une première fois arrêté pour avoir jeté des cailloux sur une voiture près des Champs-Elysées, selon une source proche du dossier à l’AFP. Il tenait alors des propos incohérents.

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Le Monde

Un homme de 25 ans, soupçonné d’avoir agressé une jeune femme de 22 ans, en pleine rue à Paris en juillet dernier, a été placé en garde à vue ce lundi. Marie Laguerre, avait reçu un violent coup de poing après avoir répondu aux insultes d’un homme croisé sur son chemin dans le XIXe arrondissement.

Selon une source policière, Firas M. était interné dans un service de psychiatrie au sein de l’hôpital Bichat (XVIIIe). C’est son téléphone qui aurait permis aux enquêteurs de le retrouver. Décrit « comme intolérant à la frustration » et « violent, capable de frapper sa mère », il a été arrêté ce lundi en fin de journée et placé en garde à vue. Marie Laguerre, en voyage à l’étranger, devrait se rendre au commissariat mercredi afin de l’identifier.


28/07/2018

Mardi dernier, Marie Laguerre rentrait chez elle vers le Boulevard de la Villette, dans le 19ème arrondissement de Paris, lorsqu’elle a croisé un homme qui s’est permis de la siffler, donner des coup de langue et faire des commentaires de manière humiliante et provocante à son passage. Fatiguée, d’autant plus que ce n’était pas le premier de la journée, elle lui a répondu « Ta gueule ! » en poursuivant sa route. Cela n’a pas plu au harceleur qui, après lui avoir jeté un cendrier de la terrasse d’un café, est revenu sur ses pas et s’est approché d’elle avant de la frapper au visage devant des dizaines de témoins. Marie a porté plainte.

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