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Accusé de complicité avec les casseurs et pilleurs d’extême-gauche, le maire PS de Rennes Nathalie Appéré finit par condamner les violences (MàJ)

13/03/23

« On ne peut pas dire tout et n’importe quoi », a lancé, en ouverture du conseil municipal, Nathalie Appéré, accusée d’inaction et de « complicité » par son opposition.

C’est une Nathalie Appéré toute en colère rentrée qui a ouvert le conseil municipal de ce lundi 13 mars. La maire de Rennes et présidente de la Métropole a réagi en personne après les violences de samedi soir dans le centre historique. Un nouvel épisode de guérilla, marqué notamment par le pillage d’un magasin de vêtements et suivi par l’occupation de l’ancien cinéma Arvor. Et une première édile accusée par ses oppositions de « complicité » et d’inaction face à la multiplication des dégradations et des affrontements, en marge de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Après avoir remercié les agents municipaux mobilisés tard pour remettre en état le secteur de la place Sainte-Anne, la maire de Rennes a tenu à préciser : « Face à ces violences insupportables (…), j’ai demandé au préfet de faire intervenir les forces de police pour rétablir l’ordre républicain. C’est leur rôle. Je lui ai également demandé, dès les premières minutes de l’occupation de l’ancien cinéma Arvor, le concours de la force publique pour procéder à l’évacuation. » Laquelle a eu lundi matin.

Et Nathalie Appéré de se tourner vers ses deux groupes d’opposition : « J’ai lu ou entendu ces derniers jours des propos outranciers, injurieux, et des amalgames mensongers. Même répété à l’envi, un mensonge ne devient pas pour autant une vérité. » La maire se défend en expliquant qu’elle a toujours condamné les violences depuis son élection en 2014. Et rappelle que le maintien de l’ordre est de la compétence exclusive du ministère de l’Intérieur et du Préfet.

Le Télégramme


« Des milices d’extrême-gauche »

Du côté de l’opposition, les élus du groupe Révéler Rennes (affilié à la majorité présidentielle) ont préféré parler de l’égalité homme-femme plutôt que de revenir sur les violences du week-end, contrairement à Charles Compagnon (Libres d’agir pour Rennes) qui a décidé de s’exprimer sur les évènements. 

Violences physiques, dégradations, pillages, menaces, messages haineux, occupations illégales, voilà maintenant plusieurs semaines que Rennes est de nouveau victime des milices d’extrême-gauche.Charles CompagnonElu municipal d’opposition

L’élu de droite a demandé « l’arrêt de subvention à toute organisation ou association qui soutient ou encourage les actions de violence, les actions illégales ou qui appellent à la désobéissance civile » ainsi qu’une « rupture avec la France Insoumise« .Vidéos : en ce moment sur Actu

« La maire ne peut pas dire qu’elle soutient les commerçants du centre-ville et défiler
avec ceux-là même qui ont un discours de violence et d’insurrection » a continué Charles Compagnon.  » Vous devez choisir entre ses alliances politiques avec LFI, ou
le soutien aux habitants et commerçants de Rennes. »

(…) Actu.fr

12/03/23

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